Page:Labiche - Théâtre complet, Calman-Lévy, 1898, volume 10.djvu/57

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fluxion de poitrine… Expliquez bien au docteur que M. Agénor a eu une bronchite en 69 et une entorse en 71.

Martin.

Oui, sois tranquille.

Il entre chez Agénor.


Scène II

Loïsa, Hernandez
Hernandez, tirant de sa poche un bouquet complètement aplati.

Nous sommes seuls… tenez… prenez vite !

Loïsa, assise près de la table.

Qu’est-ce que c’est que ça ?

Hernandez.

Un bouquet !

Loïsa, riant.

Il ressemble à un nid d’écureuil. (Prenant le bouquet.) Ce n’est pas possible, on s’est assis dessus.

Hernandez.

Ce sont les fleurs que vous avez admirées hier en haut de ce rocher inaccessible.

Loïsa.

Oui, je les reconnais ; mais comment vous les êtes-vous procurées ?

Hernandez.

Je suis parti cette nuit à trois heures, seul, sans guide, avec une grande échelle.