rité, persuadés que l’appel est incompatible avec la liberté et les droits que nous donne notre charte, et qu’il serait destructif de tout gouvernement. Ces considérations ne sont pas nouvelles pour la haute cour du parlement ; ses registres témoignent de la sagesse et de la constance de nos ancêtres dans ce grand conseil. Dans un temps de ténèbres, alors qu’on reconnaissait la suprématie des évêques de Rome, on voit cependant nos parlements défendre les appels à Rome dans toutes les affaires ecclésiastiques.
« La sagesse et l’expérience de ce grand conseil, le parlement d’Angleterre, le rendent sans doute bien plus capable de prescrire des règles de gouvernement, et de juger des affaires, que ne peuvent le faire de pauvres paysans tels qu’en nourrit un désert ; mais la vaste distance qui sépare l’Angleterre de ce pays détruit l’effet des plus puissantes influences. Vos avis, vos jugements ne peuvent être assez bien calculés, ou appliqués assez à propos pour nous être utiles, ou pour vous être un titre au grand jour du jugement. Si au contraire il nous arrive quelque erreur pendant que nous avons le gouvernement dans nos mains, l’État d’Angleterre n’en répondra pas.
« Continuez votre faveur à ces plantations naissantes, faites que nous puissions nous réjouir encore et bénir notre Dieu sous votre ombre, que nous puissions encore être nourris de la chaleur