Amérique, de faire exécuter d’une manière plus rigoureuse les actes du commerce, et d’avoir recours aux cours de justice pour avoir des décrets d’assistance à cette fin) jusqu’au commencement des hostilités, le 19 avril 1775. Pendant cette période de quatorze ans, il n’y eut qu’une guerre de plume ;
« 3° Depuis la bataille de Lexington jusqu’à la signature du traité avec la France, le 6 février 1778. Durant cette période de trois ans, la guerre se fit uniquement entre la Grande-Bretagne et les États-Unis ;
« 4° Depuis le traité avec la France jusqu’aux hostilités avec la Grande-Bretagne et la France premièrement ; puis avec l’Espagne ensuite, jusqu’au développement de la neutralité armée et à la guerre contre la Hollande. Enfin, toutes ces scènes trouvent leur dénoûment dans les négociations de la paix.
« Sans une connaissance distincte de l’histoire des colonies dans la première période, un écrivain se trouvera toujours embarrassé, depuis le commencement de son ouvrage jusqu’à la fin, pour rendre compte des événements et des caractères qui se présenteront à décrire à chaque pas, à mesure qu’il avance vers la seconde, la troisième et la quatrième périodes. Pour acquérir une connaissance suffisante de la première période, il faudrait lire toutes les chartes accordées aux colonies, et les Commissions et Instructions données aux gouverneurs, tous les Codes de loi des différentes colonies (et treize volumes infolio de statuts secs et rebutants qui ne se lisent guère avec plaisir ni en peu de temps), tous les registres de la législature des différentes colonies, que l’on ne trouvera qu’en manuscrit et en voyageant en personne, depuis New-Hampshire jusqu’à la Géorgie ; les registres des Bureaux de commerce et des plantations dans la Grande-Bretagne, depuis leur institution jusqu’à leur dissolution, comme aussi les papiers des bureaux de quelques-unes des secrétaireries d’État.
« Il y a une autre branche de lecture dont l’on ne sau-