Page:Laboulaye - Histoire politique des États-Unis, tome 1.djvu/561

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rait se dispenser, quand l’on pourrait se passer des autres. Je parle de ces écrits qui ont paru en Amérique de temps à autre ; je ne prétends cependant pas, dans la place où je suis, éloigné de tous les livres et écrits, en faire une exacte énumération. — Les écrits des anciens gouverneurs Winthrop et Winslow, du docteur Mather, M. Prince ; Neal, Histoire de la Nouvelle-Angleterre ; Douglas, Sommaire sur les premières plantations ; l’Amélioration progressive des terres et l’état présent des colonies britanniques ; Hutchinson, Histoire de Massachussetts-Bay ; Smith, Histoire de New-York ; Smith, Histoire de New-Jersey ; les ouvrages de William Penn ; Dummers, défense des chartes de la Nouvelle — Angleterre, l’histoire de Virginie, et plusieurs autres ; tout cela était antérieur à la dispute présente, qui commença en 1761.

« Durant la seconde période, les écrits sont plus nombreux et plus difficiles à se procurer ; il fut alors donné au public des ouvrages de grande importance : dans les débats entre ceux qui furent acteurs dans cette scène en qualité d’écrivains, il en est qui méritent d’être distingués. On compte parmi eux les gouverneurs du roi Pownal, Bernard, Hutchinson ; le lieutenant gouverneur Oliver ; M. Sewal, juge d’amirauté pour Halifax ; Jonathan Mayhew, D. D. James Otis, Oxenbridge, Thatcher ; Samuel Adams ; Josiah Quincy, Joseph Warren, et peut-être les suivants n’ont pas été moins importants qu’aucun des autres, savoir : les écrits de M. Dickinson, de M. Wilson et du docteur Rush, de Philadelphie ; de M. Livingston et de M. Dougal, de New-York ; du colonel Bland et d’Artur Lee, de Virginie, et de plusieurs autres. Les registres de la ville de Boston, et particulièrement d’un comité de correspondance ; du bureau des commissions de la douane ; de la chambre des représentants et du bureau du conseil de Massachussetts-Bay ; en outre, les gazettes de la ville de Boston dans les derniers temps, pour ne pas dire celles de New-York et de Philadelphie, doivent être ramassées et examinées depuis l’an 1760. Tout cela est nécessaire