Page:Lacaussade - Poésies, t2, 1897.djvu/107

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O fleurs au poétique arôme,
Aumône d’accords et d’encens,
Dont l’haleine enivrante embaume
Les plus intimes de nos sens ;

Parfums sans prix, voix cadencée,
Lauriers aux rameaux toujours verts,
Strophe pieuse où la pensée
Parle encor plus haut que le vers ;

Offrande sainte du poète,
Dons vrais du cœur, chants ingénus,
Dans mon humble et pauvre retraite,
Soyez, soyez les bienvenus !



Et toi, toi qui me les envoies,
Ces dons cueillis sur les hauts lieux,
Toi qui fais sur mes sombres voies
Chanter ton vers mélodieux ;