Page:Lacaussade - Poésies, t2, 1897.djvu/213

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Guéris-moi de l’attente et du doute qui tue !
Hâte pour moi le jour de la pure beauté,
Abrège mon épreuve, ô ma divinité !
Ne faut-il que mourir pour te donner mon âme,
Je suis prêt ! sur mon front fais descendre la flamme !
Consumant le vieil homme à ton sacré flambeau,
Ouvre enfin devant moi les demeures du beau !