Page:Lacaussade - Poésies, t2, 1897.djvu/85

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Vers la sphère sereine où de la poésie
La Muse versera la secrète ambroisie
         Dans ton cœur plein d’un rêve aimé.

Sur un mode plaintif, dans une amère ivresse,
Exhale vers le ciel l’hymne de ta détresse
         Avec tant d’âme et de douceurs,
Que le cœur le plus dur s’attendrisse à tes peines,
Que le geôlier veillant, l’œil fixé sur tes chaînes,
         T’écoute… et répande des pleurs.