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— « Je vous remercie de votre invitation et je l’accepte avec grand plaisir, Messieurs. »

— « À jeudi, alors !… D’ici là, peut-être pourrons-nous nous renseigner — discrètement, s’entend — sur Mlle Lecour… Venez jeudi, sans faute ! »

— « Ne nous désapointez pas, Docteur Stone ! » ajouta Andréa en tendant la main au médecin.

— « Oh ! il n’y a pas de danger ! » répondit le jeune homme, en souriant. » L’invitation m’honore grandement, croyez-le ! »

— « Je vous téléphonerai jeudi, d’ailleurs, pour vous rappeler votre promesse, » dit Mirville, juste au moment où la limousine les contenant, lui et Andréa, partait, en route pour Bowling Green.


CHAPITRE XVI

MADEMOISELLE MIRVILLE


Quand le Docteur Stone arriva à Bowling Green, le jeudi, la limousine de la villa Andréa l’attendait à la gare et bientôt, on pénétra dans le magnifique parc de la villa. Le médecin vit aussitôt Messieurs Mirville et Andréa descendre de larges marches en pierre et venir à sa rencontre. Un petit chien blanc, un Poménarien, vint au-devant du docteur, en aboyant et remuant la queue. Le Docteur Stone se pencha pour caresser la jolie petite bête, en murmurant :

« Beau chien ! Beau chien ! Combien tu ressembles à Rayon, le petit chien de mon Éliane ! »

« Soyez le bienvenu, Docteur Stone ! » dirent, en ce moment les voix de Mirville et d’Andréa. « Venez, nous allons vous conduire à la bibliothèque ; c’est là que nous recevons nos meilleurs amis. »

— « Merci, Messieurs, » dit le Docteur Stone. « Oh ! quelle magnifique bibliothèque que la vôtre et quel assortiment de livres ! »

— « Nous ne sommes pas peu fiers de notre bibliothèque,