Page:Lafargue - Pamphlets socialistes, 1900.djvu/117

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Faites que Mazas ne s’ouvre jamais pour nous et écartez de nous la faillite ;


Accordez-nous des rentes perpétuelles.

Amen.


II. Credo

Je crois au Capital qui gouverne la matière et l’esprit ;


Je crois au Profit, son fils très légitime, et au Crédit, le Saint-Esprit, qui procède de lui et est adoré conjointement ;


Je crois à l’Or et à l’Argent, qui, torturés dans l’Hôtel de la Monnaie, fondus au creuset et frappés au balancier, reparaissent au monde Monnaie légale, et qui, trouvés trop pesants, après avoir circulé sur la terre entière, descendent dans les caves de la Banque pour ressusciter Papier-monnaie ; je crois à la Rente cinq pour cent, au quatre et au