Page:Lafon - L’Élève Gilles, 1912.pdf/266

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toute réalité s’y abîmât. Je ne songeais plus à rien solliciter de ma mère, et le jour où ma tante lui rappela la nécessité de revoir mon trousseau de pensionnaire, je demeurai à lire auprès d’elle sans qu’une parole s’élevât entre nous sur ma répugnance à rentrer au Collège. Cependant l’échéance des congés approchait, et je pouvais compter les heures qui me séparaient de l’instant où j’allais connaître leur fin.