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l’on suppose qu’il n’y ait point de parois qui soutiennent le fluide, les valeurs de demeureront absolument arbitraires, et l’équation ne pourra se vérifier qu’en faisant généralement savoir la valeur totale de l’intégrale nulle.

Soient rapportées les équations à la surface postérieure du fluide, en y mettant au lieu de et supposant l’intégrale nulle, ce qui rend on aura

donc

C’est la valeur de la différentielle de prise dans la surface dont nous parlons ; donc, puisque la quantité y doit être généralement égale à zéro, sa différentielle le sera aussi, et l’on aura par conséquent l’équation

qui sera celle que la surface postérieure du fluide doit avoir.

On trouvera une équation semblable pour la surface antérieure du fluide ; car nommant les coordonnées pour cette surface, et ce que devient quand deviennent on aura en général, comme on l’a déjà remarqué, Article XL, donc aussi

Or