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Page:Lamarck - Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, vol. 1.djvu/170

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parties sexuelles mâles ; plus de saillie de même pour le cornet de l’oreille extérieure ; et que les animaux n’ont et n’auront plus désormais la faculté de se coucher et de se reposer sur le côté ;

5.° Qu’en laissant les oiseaux, pour considérer les reptiles, des changemens et des diminutions plus graves encore dans le perfectionnement de l’organisation se font remarquer, et l’éloignent plus encore de celle de l’homme ; que le cœur n’a plus partout deux ventricules sans communication ; que la chaleur du sang n’excède presque plus celle des milieux environnans ; qu’il n’y a plus, dans tous, qu’une partie du sang qui reçoive, dans chaque tour, l’influence de la respiration pulmonaire ; que le poumon lui-même n’est plus constamment double (comme dans les ophidiens), et qu’à mesure qu’il approche de l’origine de sa formation, ses cellules sont plus grandes et moins nombreuses ; que le cerveau ne remplit qu’incomplétement la cavité du crâne ; que le squelette offre çà et là de grandes altérations dans l’état et le complément de ses parties (point de clavicules dans les crocodiles, point de sternum ni de bassin dans les ophidiens) ; qu’une diminution d’activité dans les mouvemens vitaux et dans les changemens qu’ils produisent, permet à beaucoup d’animaux de cette classe de pouvoir vivre long-temps de suite sans prendre de nourriture (les tortues, les serpens) ; qu’enfin, si dans les premiers