Aller au contenu

Page:Lamarck - Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, vol. 1.djvu/175

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

n’est qu’ils sont inférieurs aux mollusques, et par cela même plus éloignés encore de l’organisation de l’homme ; puisque, par leur moelle longitudinale noueuse, ils participent au système nerveux des insectes, et qu’ils sont cependant moins imparfaits que ces derniers, sous le rapport de la circulation de leurs fluides et sous celui de leur respiration ; qu’enfin, les crustacés sont les derniers animaux en qui des vestiges de l’ouie aient été observés, et en qui le foie se retrouve encore ;

4.° Que, parvenu aux arachnides, qui tiennent de si près aux insectes, mais qui en sont très-distinctes, on voit que l’organisation animale s’éloigne encore plus de celle de l’homme que celle des animaux précédens ; car, le système d’organes, propre à la circulation des fluides, n’est plus que simplement ébauché dans certains animaux de cette classe, et se trouve définitivement anéanti dans les autres : en sorte qu’on ne le retrouvera plus dorénavant, quoique le mouvement ou le transport des fluides ou de certains fluides sécrétés, soit encore dans le cas de s’exécuter à l’aide de véritables vaisseaux, dans les animaux de plusieurs des classes qui suivent ; qu’ici, le mode de respiration par branchies se termine pareillement, n’y offre plus que quelques ébauches, et y est remplacé par celui des trachées aérifères, les unes ramifiées, selon les observations