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Page:Lamarck - Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, vol. 1.djvu/270

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A la vérité, on le désigne quelquefois sous la dénomination de conscience. Cette dénomination, néanmoins, ne le caractérise point suffisamment : elle n’indique point que ce sentiment obscur, mais général, ne résulte pas directement d’une impression sur aucun de nos sens ; qu’il n’a rien de commun, soit avec le sentiment proprement dit, soit avec l’intelligence ; et qu’il offre une véritable puissance qui fait agir l’individu sans la nécessité d’une préméditation. Enfin, cette dénomination semble permettre la supposition du concours de la pensée et du jugement dans les actions que ce sentiment ému fait subitement produire ; ce qui n’est pas vrai. L’ob-

    ceux du système sanguin, sont sujets à se porter, avec plus ou moins d’abondance, tantôt vers l’extrémité antérieure du corps, tantôt vers l’inférieure, et tantôt vers tous les points de sa surface externe. Ainsi, quoique renfermés dans des canaux particuliers ou dans des masses appropriées dont ils ne peuvent franchir les limites latérales, les fluides de plusieurs de nos systèmes d’organes jouissent, par les communications qui existent entr’eux, d’une relation générale qui les met dans le cas de recevoir des impulsions ou des excitations pareillement générales, d’où résultent, dans le système sanguin, les affluences particulières et connues dont je viens de parler, et dans le système nerveux les ébranlemens généraux, en un mot, les émotions du sentiment intérieur qui sont si remarquables par leur puissance sur nos organes.