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Page:Lamarck - Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, vol. 1.djvu/296

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3.° A exécuter des actes de fécondation, lorsque leur organisation les y sollicite ;

4.° A rechercher des situations douces, des abris, etc., et s’ils se préparent des moyens favorables à leur conservation, ce n’est uniquement que par des habitudes d’actions que le besoin d’éviter le mal-être leur a fait prendre, selon les races.

Dans les animaux sensibles, le penchant à fuir le mal-être paraît être le seul produit du penchant à la conservation ; néanmoins, l’amour de soi-même existe déjà ; mais il se confond encore avec le premier, et ce n’est que dans les animaux suivans qu’il devient distinct.

Animaux intelligens.

Je nomme animaux intelligens, ceux qui, plus perfectionnés que les animaux sensibles, jouissent à-la-fois de la faculté de sentir et de celle d’exécuter des actes d’intelligence dans certains degrés.

Dans ces animaux, le penchant à la conservation ne se borne pas seulement à produire un seul penchant secondaire distinct, celui de fuir le mal-être et la douleur ; l’intelligence qu’ils possèdent, quoique plus ou moins limitée, selon les races et leurs classes, leur donne une idée de la douleur et du mal-être, les porte à les craindre, à en prévoir la possibilité,