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Page:Lamarck - Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, vol. 1.djvu/31

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sujet, ne pouvait guère s’appliquer qu’à elle-même, on en déduisit des principes généraux pour la physiologie, et, en outre, plusieurs conséquences, relatives à des facultés du premier ordre, que l’on étendit à tous les animaux en général.

On négligea de considérer que toute faculté étant essentiellement dépendante de l’organisation qui y donne lieu, de grandes différences entre des organisations comparées, devaient non-seulement en produire aussi de grandes dans les facultés, mais, en outre, qu’elles pouvaient mettre un terme aux facultés qui, pour se produire, exigent un ordre de choses que certaines de ces différences ont pu anéantir.

Ainsi, sans égard pour ces vérités positives, les conséquences dont je parle, et qu’on applique généralement à tous les animaux, furent admises à constituer les bases d’une théorie, d’après laquelle les études zoologiques, furent dirigées et le sont encore.

Tel était l'état des choses en zoologie, lorsque mon devoir de professeur m’obligea d’exposer, dans la démonstration des animaux sans vertèbres, tout ce qu’il importe de faire connaître à l’égard de ces animaux ; d’indiquer ce que l’observation nous a appris sur la diversité de leurs races, sur celle de leurs formes et de leurs caractères, sur celle encore de leur organisation et de leurs facultés ; en un mot, de montrer