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Page:Lamarck - Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, vol. 1.djvu/367

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que le seul point de vue sous lequel nous puissions la considérer, et ayant montré, dans une digression utile à notre objet, la seule voie qui puisse nous faire acquérir des connaissances positives, je terminerai ici cette partie.

J’ai dû entrer dans ces détails et donner ces éclaircissemens, parce qu’il me paraît, qu’ailleurs, les idées, à cet égard, sont vagues, arbitraires et sans solidité ; et parce que, sans ces déterminations, tout ce que j’expose sur l’origine des animaux, sur la formation des diverses organisations de ceux qui sont sans vertèbres, sur la source de chaque faculté animale, et des penchans des êtres qui sont sensibles et intelligens, en un mot, sur la marche de la nature et sa manière de procéder dans ses actes, pourrait paraître partout le produit de mon imagination, quand même mes exposés seraient accompagnés de l’évidence.

Avec cette sixième partie, se termine le sujet entier de cette introduction, c’est-à-dire, les considérations relatives à l’existence des animaux, à la source de cette existence, et à ce qu’ils sont eux-mêmes chacun dans leur espèce. Or, je crois que, sauf peut-être quelques détails à rectifier, cette même introduction renferme dans le cours des six parties qui la composent, une foule de vérités évidentes, toutes bien liées entr’elles, fort utiles à connaître, et qu’il serait difficile de contester avec quelqu’apparence de raison.