Aller au contenu

Page:Lamarck - Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, vol. 1.djvu/398

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

la distribution générale des animaux d’après cette considération, afin d’imiter l’ordre que la nature a suivi.

J’ai, en effet, montré, dans ma Philosophie zoologique (vol. I p. 269) que, pour rendre la distribution générale des animaux, conforme à l’ordre qu’a suivi la nature en produisant toutes les races qui existent, il fallait procéder du plus simple vers le plus composé, c’est-à-dire, qu’il était nécessaire de commencer cette distribution par les plus imparfaits des animaux, et les plus simples en organisation, afin de la terminer par les plus parfaits, par ceux qui ont l’organisation la plus composée.

Cet ordre est le seul qui soit naturel, instructif pour nous, favorable à nos études de la nature ; et qui puisse, en outre, nous faire connaître la marche de cette dernière, ses moyens et les lois qui régissent ses opérations à leur égard.

Par cette disposition, et ayant préalablement assujéti partout la distribution des objets à l’ordre des rapports, et formé les coupes classiques, nous rendons la connaissance des progrès dans la composition de l’organisation plus facile à saisir, et nous nous mettons dans le cas d’apercevoir plus facilement, soit les causes de ces progrès, soit celles qui les modifient ou les interrompent çà et là. Phil. zool. vol. I. p. 132 à 135 ;

On trouvera probablement moins agréable et moins conforme à nos goûts, de présenter en tête