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Page:Lamarck - Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, vol. 1.djvu/400

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diverses facultés que comme de simples objets d’amusement, c’est-à-dire, des objets propres à piquer notre curiosité dans nos loisirs, mais qui ne sauraient exciter en nous le desir d’en rechercher et d’en approfondir les causes ; je conviens que l’ordre de distribution dont je viens de parler, serait celui qui devrait le moins nous plaire, quoiqu’il soit le plus naturel. Dans ce cas, il serait aussi fort inutile de s’occuper de rechercher les rapports parmi les animaux, et d’étudier leur organisation intérieure.

Or, tous les naturalistes conviennent maintenant de l’importance des rapports, et de la nécessité d’y avoir égard dans nos associations et dans nos distributions des productions de la nature. D’où vient donc cette importance des rapports, et pourquoi reconnaissons nous la nécessité d’y avoir égard dans nos distributions, si ce n’est parce qu’ils nous conduisent réellement à la connaissance de ce qu’a fait la nature ; parce que, n’étant pas notre ouvrage, nous ne pouvons les changer à notre gré ; parce que ce sont eux qui nous forcent de rapprocher les uns des autres certains des objets qu’ils concernent et d’en écarter d’autres plus ou moins ; enfin, parce qu’ils nous font sentir indirectement que, dans ses productions, la nature a un ordre particulier et déterminable qu’il nous importe de reconnaître et de suivre dans nos études.

Lorsque des rapports reconnus, parmi les animaux,