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consolida parfaitement par l’exposition des faits les plus positifs, parmi lesquels plusieurs, à la vérité, étoient déjà connus, mais n’avoient point encore attiré notre attention à Paris.

Profitant ensuite des lumières que ce savant répandit, depuis son arrivée, sur toutes les parties de la zoologie, et particulièrement sur les animaux sans vertèbres, qu’il nommoit animaux à sang blanc, j’ajoutai successivement de nouvelles classes à ma distribution ; je fus le premier qui les instituai ; mais, comme on va le voir, celles de ces classes que l’on a adoptées ne le furent que tardivement.

Sans doute, l’intérêt des auteurs est fort indifférent pour la science, et semble l’être encore pour ceux qui l’étudient ; néanmoins, l’historique des changemens qu’a subi la classification des animaux depuis quinze ans, n’est pas inutile à connoître : voici ceux que j’ai opérés.

D’abord, je changeai la dénomination de ma classe des échinodermes en celle de radiaires, afin d’y réunir les méduses et les genres qui en sont voisins. Cette classe, malgré son utilité et la nécessité qu’en font les caractères de ces animaux, n’a pas encore été adoptée par les naturalistes.

Dans mon cours de l’an 7 (de 1799), j’ai établi la classe des crustacés. Alors M. Cuvier, dans