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sidération de ce nouveau fait au perfectionnement de ma classification ; et dans mon cours de l’an 10 (de 1802), j’établis la classe des annelides, classe que je plaçai après les mollusques et avant les crustacés ; ce qu’exigeoit leur organisation reconnue.

En donnant un nom particulier à cette nouvelle classe, je pus conserver l’ancien nom de vers à des animaux qui l’ont toujours porté, et que leur organisation obligeoit d’éloigner des annelides. Je continuai donc de placer les vers après les insectes, et de les distinguer des radiaires et des polypes, avec lesquels jamais on ne sera autorisé à les réunir.

Ma classe des annelides publiée dans mes cours et dans mes Recherches sur les Corps vivans, (p. 24), fut plusieurs années sans être admise par les naturalistes. Néanmoins, depuis environ deux ans, on commence à reconnoître cette classe ; mais comme on juge à propos d’en changer le nom, et d’y transporter celui de vers, on ne sait que faire des vers proprement dits, qui n’ont ni nerfs, ni système de circulation ; et, dans cet embarras, on les réunit à la classe des polypes, quoiqu’ils en soient très-différens par leur organisation.

Ces exemples de perfectionnemens établis d’abord dans les parties d’une classification, dé-