dans toute l’étendue de la chaîne animale, la régularité des résultats que cette loi devoit produire.
D’abord, on est forcé de reconnoître que la série générale des animaux distribués conformément à leurs rapports naturels, présente une série de masses particulières, résultantes des différens systèmes d’organisation employés par la nature, et que ces masses distribuées elles-mêmes d’après la composition décroissante de l’organisation, forment une véritable chaîne.
Ensuite on remarque que, sauf les anomalies dont nous déterminerons la cause, il règne, d’une extrémité à l’autre de cette chaîne, une dégradation frappante dans l’organisation des animaux qui la composent, et une diminution proportionnée dans le nombre des facultés de ces animaux ; en sorte que si à l’une des extrémités de la chaîne dont il s’agit, se trouvent les animaux les plus parfaits à tous égards, l’on voit nécessairement à l’extrémité opposée les animaux les plus simples et les plus imparfaits qui puissent se trouver dans la nature.
Enfin, l’on a lieu de se convaincre, par cet examen, que tous les organes spéciaux se simplifient progressivement de classe en classe, s’altèrent, s’appauvrissent et s’atténuent peu à peu, qu’ils perdent leur concentration locale, s’ils sont