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de la chaîne animale.

évidente, et qui ne tient nullement à l’influence d’aucune sorte de circonstances. En effet, ils manquent essentiellement de mamelles, organes dont les animaux du premier rang sont les seuls pourvus, et qui tiennent à un système de génération qu’on ne retrouve plus dans les oiseaux, ni dans aucun des animaux des rangs qui vont suivre. En un mot, ils sont essentiellement ovipares ; car le système des vrais vivipares, qui est propre aux animaux du premier rang, ne se retrouve plus dès le second, et ne reparoît plus ailleurs. Leur fœtus, enfermé dans une enveloppe inorganique (la coque de l’œuf), qui bientôt ne communique plus avec la mère, peut s’y développer sans se nourrir de sa substance.

Le diaphragme qui, dans les mammifères, sépare complétement, quoique plus ou moins obliquement, la poitrine de l’abdomen, cesse ici d’exister, ou ne se trouve que très-incomplet.

Il n’y a de mobile dans la colonne vertébrale des oiseaux, que les vertèbres du cou et de la queue, parce que les mouvemens des autres vertèbres de cette colonne ne s’étant pas trouvés nécessaires à l’animal, ils ne se sont pas exécutés, et n’ont pas mis d’obstacles aux grands développemens du sternum qui maintenant les rend presque impossibles.

En effet, le sternum des oiseaux donnant at-