en eux la nature, pour établir le système des articulations, et s’éloigner de la disposition rayonnante dans les parties, prouve qu’on doit placer les vers avant les radiaires mêmes. D’ailleurs, après les insectes, on perd ce plan exécuté par la nature dans les animaux des classes précédentes, savoir, cette forme générale de l’animal, qui consiste en une opposition symétrique dans les parties, de manière que chacune d’elles est opposée à une partie tout-à-fait semblable.
Dans les vers, on ne retrouve plus cette opposition symétrique des parties, et on ne voit pas encore la disposition rayonnante des organes, tant intérieurs qu’extérieurs, qui se remarque dans les radiaires.
Depuis que j’ai établi les annelides, quelques naturalistes donnent le nom de vers aux annelides mêmes ; et comme alors ils ne savent que faire des animaux dont il est ici question, ils les réunissent avec les polypes. Je laisse au lecteur à juger quels sont les rapports et les caractères classiques qui autorisent à réunir dans la même classe, un ténia ou une ascaride, avec une hydre ou tout autre polype.
Comme les insectes, plusieurs vers paroissent encore respirer par des trachées, dont les ouvertures à l’extérieur sont des espèces de stigmates ; mais il y a lieu de croire que ces trachées, bornées