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influence des circonstances

le choc ou les vibrations des corps, transmet à l’organe de l’ouïe l’impression qu’elle en a reçue, pénètre partout, traverse tous les milieux, et même la masse des corps les plus denses : il en résulte que tout animal qui fait partie d’un plan d’organisation dans lequel l’ouïe entre essentiellement, a toujours occasion d’exercer cet organe dans quelque lieu qu’il habite. Aussi, parmi les animaux vertébrés, n’en voit-on aucun qui soit privé de l’organe de l’ouïe ; et après eux, lorsque le même organe manque, on ne le retrouve plus ensuite dans aucun des animaux des classes postérieures.

Il n’en est pas ainsi de l’organe de la vue ; car on voit cet organe disparoître, reparoître et disparoître encore, à raison, pour l’animal, de la possibilité ou de l’impossibilité de l’exercer.