Page:Lamarck - Philosophie zoologique 1.djvu/416

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ment, les uns et les autres remplissent les conditions qu’exige son existence, et jouissent des facultés générales qu’elle produit.

Ainsi, de part et d’autre, ce sont des corps essentiellement composés de deux sortes de parties, les unes solides, mais souples et contenantes, les autres liquides et contenues, indépendamment des fluides invisibles qui les pénétrent ou qui se développent en eux.

Tous ces corps possèdent l’individualité, soit simple, soit composée ; ont une forme particulière à leur espèce ; naissent à l’époque où la vie commence à exister en eux, ou à celle qui les sépare du corps dont ils proviennent ; sont continuellement, ou temporairement, animés par une force particulière qui excite leurs mouvemens vitaux ; ne se conservent que par une nutrition plus ou moins réparatrice de leurs pertes de substance ; s’accroissent, pendant un temps limité, par des développemens intérieurs ; forment eux-mêmes les matières composées qui les constituent ; reproduisent et multiplient pareillement eux-mêmes les individus de leur espèce ; enfin, arrivent tous à un terme où l’état de leur organisation ne permet plus à la vie de se conserver en eux.

Telles sont les facultés communes aux uns et aux autres de ces corps vivans. Comparons main-