Page:Lamarck - Philosophie zoologique 1.djvu/415

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séparation telle qu’aucun corps inorganique quelconque ne sauroit être rapproché même du plus simple des corps vivans. La vie et ce qui la constitue dans un corps, font la différence essentielle qui le distingue de tous ceux qui en sont dépourvus.

D’après cela, quelle inconvenance de la part de ceux qui voudroient trouver une liaison et, en quelque sorte, une nuance entre certains corps vivans et des corps inorganiques !

Quoique M. Richerand, dans son intéressante physiologie, ait traité le même sujet que celui que je viens de présenter, j’ai dû le reproduire ici avec des développemens qui me sont propres ; parce que les considérations qu’il embrasse sont très-importantes relativement aux objets qui me restent à exposer.

Une comparaison entre les végétaux et les animaux n’intéresse pas directement l’objet que j’ai en vue dans cette seconde partie ; néanmoins, comme cette comparaison concourt au but général de cet ouvrage, je crois devoir en exposer ici quelques-uns des traits les plus saillans. Mais auparavant, voyons ce que les végétaux et les animaux ont réellement de commun entre eux comme corps vivans.

Les végétaux n’ont de commun avec les animaux que la possession de la vie ; conséquem-