Page:Lamarck - Philosophie zoologique 1.djvu/434

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

pendue, embrasse tout ce qu’il y a de positif à y exprimer, satisfait à tous les cas, et il me paroît impossible d’y ajouter ou retrancher un seul mot, sans détruire l’intégrité des idées essentielles qu’elle doit présenter ; enfin, elle repose sur les faits connus et les observations qui concernent cet admirable phénomène de la nature.

D’abord, dans la définition dont il s’agit, la vie active peut être distinguée de celle qui, sans cesser d’exister, est suspendue, et paroît se conserver pendant un temps limité, sans mouvemens organiques perceptibles ; ce qui, comme je le ferai voir, est conforme à l’observation.

Ensuite, elle montre qu’aucun corps ne peut posséder la vie active que lorsque les deux conditions suivantes se trouvent réunies :

La première, est la nécessité d’une cause stimulante, excitatrice des mouvemens organiques ;

La seconde, est celle qui exige qu’un corps, pour posséder et conserver la vie, ait dans ses parties un ordre et un état de choses qui leur donnent la faculté d’obéir à l’action de la cause stimulante, et de produire les mouvemens organiques.

Dans les animaux dont les fluides essentiels sont très-peu composés, comme dans les polypes et les infusoires, si les fluides contenables de l’un de ces animaux sont subitement enlevés par une prompte