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  des rapports. 41

entre eux les différens animaux, doit faire, avant toute division ou toute classification parmi eux, le plus important objet de nos recherches.

En citant ici la considération des rapports, il ne s’agit pas seulement de ceux qui existent entre les espèces, mais il est en même temps question de fixer les rapports généraux de tous les ordres qui rapprochent ou éloignent les masses que l’on doit considérer comparativement.

Les rapports, quoique très-différens en valeur selon l’importance des parties qui les fournissent, peuvent néanmoins s’étendre jusque dans la conformation des parties extérieures. S’ils sont tellement considérables que, non-seulement les parties essentielles, mais même les parties extérieures, n’offrent aucune différence déterminable, alors les objets considérés ne sont que des individus d’une même espèce ; mais si, malgré l’étendue des rapports, les parties extérieures présentent des différences saisissables, toujours moindres cependant que les ressemblances essentielles, alors les objets considérés sont des espèces différentes d’un même genre.

L’importante étude des rapports ne se borne pas à comparer des classes, des familles, et même des espèces entre elles, pour déterminer les rapports qui se trouvent entre ces objets ; elle embrasse aussi la considération des parties