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  des rapports. 43

voit jamais changer ; et lorsqu’il en rencontre qui ont subi ces changemens, comme il n’a pu les observer, il suppose que les différences qu’il aperçoit ont toujours existé.

Il n’en est pas moins très-vrai, qu’en comparant des parties de même sorte qui appartiennent à différens individus, l’on détermine facilement et sûrement les rapports prochains ou éloignés qui se trouvent entre ces parties, et que par suite on reconnoît si ces parties appartiennent à des individus de même race ou de races différentes.

Il n’y a que la conséquence générale qui est défectueuse, ayant été tirée trop inconsidérément. J’aurai plus d’une occasion de le prouver dans le cours de cet ouvrage.

Les rapports sont toujours incomplets lorsqu’ils ne portent que sur une considération isolée, c’est-à-dire, lorsqu’ils ne sont déterminés que d’après la considération d’une partie prise séparément. Mais quoiqu’incomplets, les rapports fondés sur la considération d’une seule partie sont néanmoins d’autant plus grands, que la partie qui les fournit est plus essentielle, et vice versa.

Il y a donc des degrés déterminables parmi les rapports reconnus, et des valeurs d’importance parmi les parties qui peuvent fournir ces