Page:Lamarck - Philosophie zoologique 1.djvu/75

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
  des rapports. 45

faculté qui en résulte pour les animaux qui possèdent cette partie.

Dans les animaux, où l’organisation intérieure fournit les principaux rapports à considérer, trois sortes d’organes spéciaux sont, avec raison, choisis parmi les autres, comme les plus propres à fournir les rapports les plus importans. En voici l’indication selon l’ordre de leur importance ;

1°.  L’organe du sentiment. Les nerfs, ayant un centre de rapport, soit unique, comme dans les animaux qui ont un cerveau, soit multiple, comme dans ceux qui ont une moelle longitudinale noueuse ;
2°.  L’organe de la respiration. Les poumons, les branchies et les trachées ;
3°.  L’organe de la circulation. Les artères et les veines, ayant le plus souvent un centre d’action, qui est le cœur.

Les deux premiers de ces organes sont plus généralement employés par la nature, et par conséquent plus importans que le troisième, c’est-à-dire, que l’organe de la circulation ; car celui-ci se perd après les crustacés, tandis que les deux premiers s’étendent encore aux animaux des deux classes qui suivent les crustacés.

Enfin, des deux premiers, c’est l’organe du sentiment qui doit l’emporter en valeur pour les