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rapports, car il produit la plus éminente des facultés animales ; et, d’ailleurs, sans cet organe, l’action musculaire ne sauroit avoir lieu.

Si j’avois à parler des végétaux, en qui les parties essentielles à leur régénération sont les seules qui fournissent les principaux caractères pour la détermination des rapports, je présenterois ces parties dans leur ordre de valeur ou d’importance comme ci-après :

1°.  L’embryon, ses accessoires (les cotylédons, le périsperme), et la graine qui le contient ;
2°.  Les parties sexuelles des fleurs, telles que le pistil et les étamines ;
3°.  Les enveloppes des parties sexuelles ; la corolle, le calice, etc. ;
4°.  Les enveloppes de la graine, ou le péricarpe ;
5°.  Les corps reproductifs qui n’ont point exigé de fécondation.

Ces principes, la plupart reconnus, donnent aux sciences naturelles une consistance et une solidité qu’elles ne possédoient pas auparavant. Les rapports que l’on détermine en s’y conformant, ne sont point assujettis aux variations de l’opinion ; nos distributions générales deviennent forcées ; et à mesure que nous les perfectionnons à l’aide de ces moyens, elles se rappro-