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chent de plus en plus de l’ordre même de la nature.

Ce fut, en effet, après avoir senti l’importance de la considération des rapports, qu’on vit naître les essais qui ont été faits, surtout depuis peu d’années, pour déterminer ce qu’on nomme la méthode naturelle ; méthode qui n’est que l’esquisse tracée par l’homme, de la marche que suit la nature pour faire exister ses productions.

Maintenant on ne fait plus de cas, en France, de ces systèmes artificiels fondés sur des caractères qui compromettent les rapports naturels entre les objets qui y sont assujettis ; systèmes qui donnoient lieu à des divisions et des distributions nuisibles à l’avancement de nos connoissances sur la nature.

Relativement aux animaux, on est maintenant convaincu, avec raison, que c’est uniquement de leur organisation que les rapports naturels peuvent être déterminés parmi eux ; conséquemment, c’est principalement de l’anatomie comparée que la zoologie empruntera toutes les lumières qu’exige la détermination de ces rapports. Mais il importe d’observer que ce sont particulièrement les faits que nous devons recueillir des travaux des anatomistes qui se sont attachés à les découvrir, et non toujours les conséquences qu’ils en tirent ; car trop souvent elles tiennent à