d’irrégularité possibles. La moindre réflexion doit suffire pour nous faire comprendre qu’il est absolument impossible que des fluides aussi grossiers que ceux que je viens de citer, et dont les mouvemens sont, en général, assez réguliers, puissent être la cause des actions diverses des animaux. Cependant, tout ce qu’on observe en eux, résulte de relations entre leurs fluides contenus, ou ceux de ces fluides qui les pénètrent, et leurs parties contenantes, ou les organes affectés par ces fluides contenus.
Assurément, ce ne peut être qu’un fluide presqu’aussi prompt que l’éclair, dans ses mouvemens et ses déplacemens, qui puisse opérer des effets semblables à ceux que je viens d’indiquer ; or, nous connoissons maintenant des fluides qui ont cette faculté.
Comme toute action est toujours le produit d’un mouvement quelconque, et qu’assurément c’est par un mouvement, quel qu’il soit, que les nerfs agissent ; M. Richerand a discuté et réfuté solidement dans sa Physiologie (vol. II, pag. 144 et suiv.), l’opinion de ceux qui ont regardé les nerfs comme des cordes vibrantes. « Cette hypothèse, dit ce savant, est tellement absurde, qu’on a lieu d’être étonné de la longue faveur dont elle a joui. »
On seroit autorisé à dire la même chose de