Page:Lamarck - Philosophie zoologique 2.djvu/32

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d’animaux, qui constitue, dans leurs parties souples, la principale cause de leur orgasme. c’est surtout dans ceux qui ont le sang chaud que l’émanation continuelle de ce calorique devient plus remarquable. Ce fluide expansif se dissipe continuellement des parties dans lesquelles il s’étoit répandu et qu’il distendoit ; mais il y est sans cesse renouvelé par la continuité des émanations nouvelles que le sang artériel de l’animal ne cesse de fournir.

Un fluide expansif semblable à celui dont il vient d’être question, se trouve répandu dans les milieux environnans, et fournit sans cesse à l'orgasme des animaux vivans, soit en complétant ce qui manque au calorique intérieur pour l’exécuter, soit en l’effectuant totalement.

En effet, il aide plus ou moins l'orgasme des animaux les plus parfaits, et suffit seul à l’entretien de celui des autres ; il est surtout la cause de l'orgasme de tous les animaux qui n’ont ni artères, ni veines, c’est-à-dire, qui manquent de système de circulation. Aussi, tout mouvement organique s’affoiblit graduellement dans ces animaux, à mesure que la température des milieux environnans s’abaisse ; et si cet abaissement de température va toujours en augmentant, leur orgasme s’anéantit, et ils périssent. Que l’on se rappelle l’engourdissement qu’é-