elles lui auroient fourni quantité de preuves qui constatent que lorsqu’une partie fortement exercée, acquiert une faculté très-éminente, cette partie en offre constamment, dans sa forme, ses dimensions et sa vigueur, des signes évidens. On ne peut voir les extrémités postérieures et la queue d’un kanguroo, sans reconnoître que ces parties, très-employées, jouissent d’une grande force d’action, et sans retrouver la même chose dans les cuisses postérieures des sauterelles, etc. On ne peut de même considérer le grand accroissement du nez de l’éléphant, transformé en une trompe énorme, sans reconnoître que cet organe, continuellement exercé et servant de main à l’animal, a reçu de cet emploi habituel les dimensions, la force et l’admirable souplesse qu’on lui connoît, etc., etc.
Mais M. Gall paroît s’être attaché particulièrement à la recherche des signes extérieurs qui pourroient indiquer celles des facultés de l’intelligence qui se trouvent très-éminentes dans certains individus. Or, reconnoissant que toutes ces facultés sont le produit des fonctions de l’organe cérébral, il dirigea ses vues sur la connoissance de l’encéphale ; et après plusieurs années de recherches, il acheva de se persuader que celles de nos facultés intellectuelles qui sont très-développées et ont acquis un grand degré de perfec-