Page:Lamare - Histoire de la ville de Saint-Brieuc.djvu/15

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

du diocèse de Saint-Brieuc. Nous parlerons de ces ouvrages, à la fin de la première partie de cette histoire, dans la notice consacrée à l’abbé Ruffelet.

Dans notre siècle, ce n’est que vers la fin de la Restauration que les études historiques ont pris faveur parmi nous. M. Habasque a préparé, sous le patronage et avec le concours de la Société d’Agriculture et des Arts, ses Notions historiques sur le littoral des Côtes-du-Nord et les a publiées en 1834. L’histoire de Saint-Brieuc n’en est donc qu’une partie. Cet ouvrage est le fruit de nombreuses recherches. La statistique s’y mêle à l’histoire, le présent au passé, sous une forme humoristique ; mais le passé en souffre quelquefois, d’autant plus que l’auteur n’a pu qu’effleurer, à son grand regret, les trésors entassés sans ordre dans les archives publiques.

En 1846, M. Charles Le Maout a profité du classement commencé dans les archives pour composer un abrégé chronologique, plein de faits, depuis la conquête de l’Armorique par Jules César jusqu’à 1800. Il porte le titre d’Annales armoricaines et histoire du département des Côtes-du-Nord.

M. Guimart a préparé la voie à d’autres historiens en publiant une œuvre sérieuse, l’Histoire des Évêques de Saint-Brieuc, dans les Mémoires de la Société Archéologique des Côtes-du-Nord de 1852.

Comme complément de tous ces travaux ont paru, de 1855 à 1864, les Anciens Évêchés de Bretagne, de MM. Geslin de Bourgogne et de Barthélémy. Le vaste plan conçu par les auteurs n’a pu être exécuté par suite de la mort de M. Geslin de Bourgogne ; mais cette œuvre, réduite à l’évêché de Saint-Brieuc, n’en est pas moins magistrale et digne des Bénédictins : on y trouve en effet, à la suite de l’exposé des faits et des institutions, une nombreuse collection de chartes de nos établissements religieux.

Avec les ouvrages que nous venons d’indiquer, nous en