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avons consulté d’autres d’un caractère plus général : le Chronicon Briocense, cette œuvre anonyme du xive siècle, qui est en réalité, malgré son titre spécial, un essai assez défectueux d’annales s’appliquant à toute la Bretagne ; les chroniques bretonnes du xvie siècle, qu’on ne saurait accepter non plus qu’avec réserve ; les travaux bien plus utiles des savants bénédictins du xviiie et même, sur quelques points, le Dictionnaire d’Ogée.


II. — PLAN DE CETTE HISTOIRE.



Cela fait, il nous restait à puiser aux sources mêmes de l’histoire. Nous avons donc exploré les Archives départementales des Côtes-du-Nord, avec d’autant plus de fruit que nous avons été chargé, pendant quatorze ans, de la direction de ce riche dépôt ; puis, les Archives de la ville de Saint-Brieuc, et quelques archives particulières, notamment celles de M. A. Du Bois de La Villerabel, qui nous a communiqué, avec une complaisance dont nous le remercions, des pièces et des notes manuscrites provenant des familles Du Bois, Ruffelet et Lymon de La Belleissue.

En ce qui concerne la période contemporaine, les documents officiels ne nous ont pas manqué, sauf de 1804 à 1830, où ils sont relativement peu nombreux ; mais, à partir de 1836, nous avons trouvé une mine abondante à exploiter dans les Annuaires et les Journaux du département, dont nous avions commencé à faire la collection aux Archives des Côtes-du-Nord.

Quant aux motifs qui nous ont déterminé à choisir le plan de cette histoire, les voici. Quel que soit le mérite des publications antérieures, il nous a semblé qu’il restait à composer, en un seul volume, une histoire de notre ville, comprenant les faits et les institutions d’après les recherches les plus récentes, et continuée jusqu’à nos jours.