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Page:Lamare - Histoire de la ville de Saint-Brieuc.djvu/50

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ports échangeaient largement le blé et autres denrées du pays contre les vins du midi[1].

D’autre part, les dépenses considérables que firent les évêques Guillaume et Philippe dans la construction de la cathédrale, les offrandes abondantes qu’ils recueillirent, tout cela prouve aussi que les habitants avaient des ressources, et qu’ils n’hésitaient pas à les employer à une œuvre religieuse et artistique[2]. Grâce à eux, chaque génération a continué à bâtir dans cette église une chapelle ou un tombeau, et à graver ainsi sur la pierre une page de l’histoire de la cité.

Résumé. — La période qui s’étend du xie à la fin du xiiie siècle, nous montre l’évêque, seigneur de la cité, tant au temporel qu’au spirituel. Les faits principaux de cette période sont la découverte et la translation des reliques de saint Brieuc, puis l’épiscopat et la canonisation de saint Guillaume.

  1. Trésor des chartes de Bretagne, aux Archives nationales, d’après les Anciens Evêchés de Bretagne, III (1re partie), p. clxxv.
  2. Des travaux faits au xiiie siècle, au temps de saint Guillaume et de Philippe, il ne reste guère, sans tenir compte de quelques murs et galeries rattachés à des constructions plus récentes, que la croisée de l’église les transepts et la tour du nord, ou tour Brieuc.