Page:Lamare - Histoire de la ville de Saint-Brieuc.djvu/69

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çaient non seulement avec l’Angleterre, mais avec l’Espagne et même les pays de l’Orient, dont ils allaient chercher les riches produits. C’est là sans doute qu’il faut chercher l’origine des rentes en poivre et en gingembre, dont on commençait à frapper les maisons des principaux marchands.

Résumé. — La ville de Saint-Brieuc, bien qu’elle ait été plusieurs fois assiégée et pillée au xive et au xve siècle, jouissait, à la fin du moyen-âge, sinon d’une situation brillante, du moins du calme et de l’aisance. À côté du clergé et de la noblesse, sous l’administration paternelle des évêques, la bourgeoisie s’organisait peu-à-peu en corps politique et arrivait par le commerce à la richesse et à l’influence. Dans cette période, l’évêque apparaît surtout comme défenseur de la cité.



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