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POÉTIQUES.
SAÜL.
LA PYTHONISSE.
L’ombre de Samuel te dira ces forfaits…
SAÜL.
Samuel ! Samuel ! Hé quoi ! que veux-tu dire ?
LA PYTHONISSE.
Toi-même, en traits de sang, ne peux-tu pas le lire ?
SAÜL.
Eh bien, qu’a de commun ce Samuel et moi ?
LA PYTHONISSE.
Qui plongea dans son sein ce fer sanglant ?
SAÜL.
LA PYTHONISSE.
SAÜL, furieux, se précipitant sur elle avec sa lance.
Monstre, qu’a trop longtemps épargné ma clémence,
Ton audace, à la fin, appelle ma vengeance !
Prêt à la frapper.
Tiens, va dire à ton Dieu, va dire à Samuel
Comment Saül punit ton imposture…
la lance, il recule.
Au moment où il va frapper, il voit l’ombre de Samuel ; il laisse tomber Ô ciel !