Sur le sable ou sur l’eau semant la vérité ;
Puis, traînant son supplice au sommet du Calvaire,
De l’homme qu’il aimait victime volontaire,
Revêtir l’iniquité,
Arroser de son sang sa semence prospère,
Et payer à son Père
Le monde racheté.
Du sage et de l’enfant c’est le maître sublime,
C’est le flambeau qui nous luit,
C’est l’âme qui nous anime,
Le chemin qui nous conduit !
Il disait à celui dont la main nous repousse :
« Laissez-les venir à moi ! »
Et voilà qu’une main mystérieuse et douce,
Tout petits, jusqu’à lui nous mène par la foi.
Il disait : « Faites-vous des trésors que la rouille
Ne puisse pas ronger sous d’impuissants verrous. »
Et voilà que des mains, que ce seul mot dépouille
S’ouvrent devant lui seul et s’épanchent sur nous !
Il disait : « Espérez ! et fiez-vous au Père !
L’hirondelle n’a point de palais sur la terre,