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muler pour avoir été un amateur passionné de littérature nationale et, encore aujourd’hui, il croit plus que jamais qu’une plus large diffusion des auteurs de chez-nous infuserait dans l’âme de nos enfants une source intarissable d’amour et d’orgueil à l’égard du Pays des Ancêtres et de tout ce que renferme de beau et de grand le mot patrie.

C’est le Livre qui nous fait connaître les grands hommes disparus qui ont dirigé les destinées de notre pays. C’est par la lecture que l’on apprend, — avec stupéfaction parfois, — ces voyages hardis, ces traversées et ces naufrages émotionnants, ces explorations, ces découvertes, et tout ce que comportent de misères et de mérites de telles aventures.

C’est en lisant également que l’on apprend les actes de bravoure des guerriers qui, sur les champs de bataille, ont sacrifié leur vie pour la défense du sol natal, du bien paternel, de l’existence et du bien-être de la famille.

Le livre a encore une mission à remplir : c’est qu’en infusant chez nous l’orgueil sacré et du pays et des ancêtres, il endiguera les trop nombreuses défections de compatriotes qui s’en vont assassiner la race au milieu d’éléments étrangers hostiles à nos idées et à notre mentalité.

Si l’auteur, donc, malgré son incompétence, n’a

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