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LA CÔTE


Elle mène au chemin sonore,
Où s’en vont les boisseaux de blés,
Traînés, sous les feux de l’aurore,
Par les lourds chevaux accablés.


Au printemps, durant les semailles,
Elle s’emplit de bruits d’essieux ;
Les chocs et les heurts de ferrailles
S’y mêlent au souffle des bœufs.