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Page:Lampryllos - Quelques remarques sur les fonctions de Grèce et de Rome dans la propagation et la préparation du Christianisme, 1869.djvu/43

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en ces temps, hormis ce qui regarde le Credo, ni même jusqu’à l’époque de Léon le Grand, vers le milieu du cinquième siècle. Nous savons cependant que le Symbole baptismal était écrit ou exclusivement en grec ou avec la version latine en regard, il fut transmis aux Anglo-Saxons en paroles grecques, écrites en caractères Anglo-Saxons et accompagnées d’une traduction dans la langue des indigènes. Nous savons d’ailleurs que la congrégation des chrétiens à Rome, au commencement, était composée de Grecs convertis qui étaient les secrétaires, tuteurs et précepteurs serviteurs et agents des Romains ; et aussi de Juifs qui parlaient le grec. Ces éléments étaient réunis par les monuments sacrés écrits en langue grecque, et étaient gouvernés, pour la plupart, par des Grecs de descendance grecque. Les noms même des évêques d’avant Urbain, le successeur de Calliste, sont grecs à l’exception de ceux de Clément et de Victor. Néanmoins Clément même a écrit en grec de la part des fidèles de Rome, et Victor de même, ainsi que Corneille qui fleurit un siècle après ce dernier. »