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DICTIONNAIRE


Delespine mourut en 1709[1]. (Lobineau. — Rens. part. — Piganiol.)


DELESPINE (Pierre-Jules), petit-fils du précédent, naquit à Paris, d’un père architecte, le 31 octobre 1756. Il descendait de Mansart par sa mère. Ses principaux travaux sont, à Paris, le marché des Blancs-Manteaux, commencé en 1813, et une restauration de l’église Saint-Roch. À Rouen, il exécuta des travaux de réparations à l’Hôtel de ville. Delespine fut reçu membre de l’institut en 1824, et mourut à Paris le 16 septembre 1825. (Gabet.)


DELISE construisit à Paris l’hôtel du grand prieur de France, qui a été gravé par Marot.


DE LISLE (Pasquier) fit la tribune de l’orgue de l’église Saint-Jean-en-Grève.


DELMAS. En 1508, le 17 juillet, les deux maîtres maçons Delmas, de Cruejouls, et Antoine Salvard, du hameau de Vernet (Aveyron), traitèrent avec des ouvriers pour la construction du portail de l’église d’Espalion et de la rosace qui le surmonte, moyennant onze livres tournois. Cette église, dont la construction avait été commencée en 1472, fut consacrée par François d’Estaing, évêque de Rodez, le 9 octobre 1524. (H. Affre, Récits hist. sur Espalion. — Marlavague, Art. du Ruuergue.)

  1. Un autre Delespine était, en 1688, architecte du couvent de la Visitation-Sainte-Marie, à Chaillot. J’ai dans ma collection un mémoire de travaux exécutés par Claude Taboureux, maçon, lequel mémoire est suivi de ce nom : J. Delespine, qui ne peut être que le visa de l’architecte.