LUZY (de), contrôleur des bâtiments du roi au château de Vincennes, fut admis à l’Académie d’architecture en 1734 et mourut en 1773. (Rens, part.)
LYOT (Jean), dit TASSY. En 1612 le duc Henri de Lorraine, voulant ajouter de nouveaux bâtiments au château de Lunéville, chargea « un nommé Jean Lyot, dit de Tassy. Mg architecq et tailleur de pierre », de lui dresser à cet effet des plans parmi lesquels il put choisir celui qui lui conviendrait le mieux. (Lepage, Palais ducal.)
Saint-Honoré ont-ils trouvé ces mots et les deux autres qui suivent ? Dans l’ancienne inscription du labyrinthe de la nef (V. t. Ier, p. 162) dont ils paraissent s’être beaucoup trop préoccupés. La syllabe Ro, sur laquelle repose leur hypothèse, est elle-même trop hypothétique pour asseoir solidement leur raisonnement, puisqu’elle ne peut appartenir à un mot pourvu de sens et rimant avec cion ; au surplus, le K capital et l’R se ressemblant beaucoup, surtout quand il y manque le haut (et c’est le cas), qui nous prouve qu’on n’a pas pris une lettre pour l’autre ? Il est impossible de rien conclure quant à ces deux lettres, et à plus forte raison pour les cinq autres mots proposés et dont il ne reste nulle trace, il faut donc considérer cette restitution comme non avenue. Quant aux mots ou syllabes qui suivent : rs ifu rimist, etc., ils devraient être ainsi expliqués :
……[lo]rs i fu rimise
le première pierre et asise.
Rimise est substitué ici à Rimisr qui paraît inacceptable. Ce qu’on a pris pour un T peut bien être un E lunaire, de même que l’l placé avant asis ne serait autre que l’abréviation de la conjonction et. Le vrai sens du mot qui vient ensuite, le cors, ne me paraît pas douteux. À cette place et dans une inscription de ce genre, le sens de corpus, et à plus forte raison celui de cor, sont inadmissibles ; il s’agit évidemment du sens de chorus. Reste le mot Robert précédé et suivi d’une lacune. Pour celui là je partage l’avis de MM. Jourdain et Duval : il doit s’agir de Maistre Robert de Luzarches.