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Page:Lance, Dictionnaire des architectes français, 1872, tome II.djvu/133

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DICTIONNAIRE

tectes de Nérac, Masgante et George Prince, furent chargés de cette reconstruction. Ils se mirent à l’œuvre, et le 10 décembre 1511 on posa solennellement la première pierre de l’édifice[1]. Masgante travailla plus tard pour la cour de Navarre, ainsi que le prouve une piece conservée dans les archives des Basses-Pyrénées, pièce où se trouve mentionnée une demande de payement faite en 1557 par cet architecte, pour des travaux exécutés par lui au château royal de Nérac. (Lafforgue, Art. en Gasc.}


MASSE (Jean), de Compiègne, fut appelé en 1438, avec Jean Courtois, son compatriote, pour donner son avis sur la restauration de la cathédrale de Noyon. Il revint dans cette ville en 1457, et, associé à d’autres artistes, présenta un devis pour la restauration du chœur de la même église. Il était, à cette époque et pour ces travaux, qualifié de Premier maître des œuvres. (Mélicocq, Art. du Nord.)


MASSON. En 1721 le monastère des Célestins, de Lyon, qui tombait en ruines, fut rebâti d’après un nouveau plan, à l’imitation des Célestins de Paris. La façade, élevée sur les dessins de cet architecte, ne lut achevée qu’en 1739. (Leymarie, Lyon ancien.)


MATHELIN reçut, vers 1431, 65 sous « pour la pourtraiture et devis du pourtal de Saint-Nicholas, de Nantes ». En 1442 il dirigeait les travaux de la cathédrale de la même

  1. Un incident curieux troubla l’ordre de cette cérémonie. Un écu au soleil ayant été placé sous la première pierre, Masgante retira cette pièce de monnaie sous prétexte qu’elle faisait trembler la pierre et l’empêchait d’être placée comme il était convenable.