fit marché avec un officier municipal de Tours pour la construction d’une petite chapelle au lieu de Sigoignes. Environ vingt ans après, il reçut cinquante livres tournois pour des réparations faites à la fontaine « estant près la porte Saint-Étienne dud. Tours ». Enfin il fut payé, en 1554, à un architecte du même nom et à Charles Rousseau, son confrère, la somme de « soixante sous tournois, qui dcue leur estoit pour, par eulx, avoir vacqué à veoir et visiter au pont Saincte Anne, pour en prendre les haulteurs, longueurs et profondeurs, affin de faire le portraict que ladicte ville avoit délibéré y faire[1]… » (Grandmaison.)
ROBIN (Jean) fut l’architecte ou l’un des architectes du clocher ou beffroi de l’église Notre-Dame de Saint-Omer, pour lequel clocher un projet avait été fait dès 1471. On trouve dans les comptes de cette ville, à la date de 1519, la mention suivante : « Jehans Robins, maistre machon d’vcelle église, lequel commenchia à tailler pour le cloquier ». Il travailla aux fortifications de Béthune de 1529 à 1534. (Mélicocq. Art. du Nord. — Hermant, N.-D. de Saint-Omer.)
ROBIN (Pierre), maître des œuvres de la ville de Paris en 1400, paraît avoir exercé ces fonctions jusqu’en 1411. C’est probablement lui qui est mentionné ainsi qu’il suit dans un compte de la prévôté de Paris, pour les années 1429 à 1431 : « Me Pierre Robin, sergent d’armes et maçon général du roi notre sire ». Un autre Pierre Robin (est-ce le même ?) commença en 1437, sur ses dessins, la construction
- ↑ Il serait difficile de dire avec certitude que ces Alexandre Robin sont un seul et même personnage, dont la carrière aurait été très-longue, ou s’il s’agit du père et du fils. Il n’est pas absolument impossible, d’ailleurs, que le Robin de 1 êoâ soit le même que celui de 1554.