à la rencontre des trois nefs, dans la chapelle du couvent de la
Visitation, à Paris ; une galerie, des stalles et une chaire pour
le couvent des Oiseaux, dans la même ville ; des travaux dans
le monastère de la Visitation, à Montereau. Parmi les constructions
civiles qu’il éleva à Paris, on peut citer l’hôtel
Soltykoff, avenue Montaigne (1848), et une maison rue Taitbout,
à l’angle de la rue de Provence. Lassus avait préparé,
dans les derniers temps de sa vie, la publication de l’album de
Villard de Honnecourt, architecte du XIIIe siècle ; mais ce
travail ne fut mis au jour qu’après sa mort, par les soins de
M. Alfred Darcel. Enfin, Lassus ayant été chargé par le ministère
de l’instruction publique de faire la monographie de la
cathédrale de Chartres, il avait dessiné, relevé et coté ce beau
monument jusque dans ses moindres détails. Il n’eut pas non
plus la satisfaction de mettre la dernière main à ce travail.
Atteint d’une maladie du foie qu’il eut le tort de laisser s’aggraver,
Lassus, qui était allé à Vichy pour y chercher la santé, y
trouva la mort le 15 juillet 1857. (Darcel, J.-B. Lassus,
arch. — Rens. mss.)
LA TREMBLAYE (Guillaume de), religieux de l’abbaye de Saint-Étienne, de Caen, fut l’architecte des bâtiments de la manse conventuelle de cette abbaye. Trois de ces corps de batiments composent aujourd’hui l’hôtel-Pieu de la ville ; un autre est occupé par le Lycée. Ces constructions furent élevées de 1702 à 1724. Étant, en 1685, frère convers de l’abbaye du Bec, il fit élever, dans l’église de son monastère, un maître-autel avec baldaquin, lequel a été transporté à l’église Sainte-Croix, de Bernay. On attribue également à cet architecte les bâtiments de la Sainte-Trinité, à Caen, et ceux de l’abbaye de Saint-Pénis, occupés maintenant par la maison d’éducation de la Légion d’honneur, (Hippeau, Hist. de l’abb. St-Ét., de Caen. — Leprévost, Mém. et Notes.